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Sur le plateau d’Andilly, l’herbe est au plus haut : l’heure de la pâture a sonné !
 
Depuis le début du mois de mai, 20 moutons solognots sont installés sur la butte sur 3 hectares, accompagnés de 2 ânes de Provence, «Roma» et «Rusé», qui pâturent quant à eux au sud du site, dans le lieu-dit du «Bois des plantes» (1 hectare). Ils seront rejoints bientôt par deux vaches bretonnes pie noire, «Jess» et «Girl».
 
L’écopâturage : un moyen de gestion écologique
 
Cette ouverture du site au pâturage est pilotée par l’Agence des espaces verts (AEV), aménageur et gestionnaire du site. Elle a été expérimentée pour la première fois en 2014 sur le Bois des plantes, puis depuis 2020 sur la butte. L’objectif principal est de maintenir des espaces ouverts (non boisés) de façon écologique : en limitant les émissions CO2, en protégeant le sol du tassement des machines, et en évitant de déranger aussi la faune (insectes et micromammifères).
 
La conservation de races rustiques
 
Le partenariat de l’Agence des espaces verts avec un éleveur sélectionneur de moutons rustiques permet aussi de contribuer au développement de races rustiques. La race ovine solognote est en effet très ancienne : elle s’est développée à la Renaissance, avec le commerce de la laine, et est restée la principale source de revenu pour les paysans de Sologne jusqu’au milieu du XIXème siècle.
 
Un atout pour l’accueil du public
 
La présence d’un troupeau sur le site, a fortiori d’un troupeau d’animaux de race rustique, est un atout pour la promenade ! Elle constitue une source d’agrément supplémentaire, en particulier pour les enfants.
 
Les bons gestes pour prendre soin des animaux pâturant sur le site ?
Des gestes simples, du bon sens et surtout du civisme :
  • Garder son chien en laisse à proximité des pâtures. Leur divagation à l’intérieur des enclos peut avoir des conséquences terribles (stress des animaux, attaques…).
  • Emporter ses déchets (papiers, détritus, restes de pique-nique, débris divers…). Leur abandon sur le site présente un danger non négligeable, avec le risque qu’ils soient ingérés par les animaux, pouvant entrainer des perforations et des infections.

 Crédit photo © AEV/J.Delannoy